mercredi 10 octobre 2012

Le Foulard : Forget Me Not - Coco


Coco la créatrice
Il arrive souvent maintenant qu'art et mode se télescopent, donnant alors naissance à des pièces hybrides, entre chef-d'oeuvre et must have. En transposant son coup de crayon délicat et son graphisme surréaliste sur d'immenses carrés de soie, l'illustratrice Coco est ainsi parvenue à lier inexorablement les deux disciplines...

Si son nom n'est connu que des professionnels, ses illustrations sont familières, de la presse mode. Alliant figurines ultra réalistes, univers onirique à la Dali et techniques de collage rendant hommage à Max Ernst, son style a en effet irrémédiablement séduit la sphère fashion.

Pourtant, les débuts de cette jeune française diplômée d'une école d'art parisienne furent ceux d'une jeune consultante en communication opérant pour différentes griffes et maisons de couture, et non pas ceux d'une artiste en herbe...


Ce n'est que lorsqu'elle s'établira à Londres que son violon d'Ingres - sa passion pour le dessin - deviendra une composante à part entière de son métier. Charmés par son style raffiné et insolite, ses amis et relations professionnelles commencent alors à lui demander d'illustrer nombre de lookbooks, magazines et sites web. Ainsi mis en valeur, le travail de la jeune femme ne tarde pas à devenir une valeur sûre du milieu.




Il faut dire qu'en associant ses dessins au crayon et ses aquarelles à un véritable savoir-faire numérique, Coco met sur le marché un langage pictural inédit, ne pouvant que séduire les magazines avides de nouveaux horizons artistiques. On retrouve ainsi rapidement sa patte au coeur de parutions telles que Elle, Nylon, Muse ou encore Vogue...


Dernièrement, Coco s'est piquée d'échanger ses feuilles de papier pour une page de soie, permettant à celles et ceux affectionnant son imaginaire graphique de l'adopter au quotidien. Sous le nom "Forget me not", la jeune femme a ainsi édité une mini série d'immenses foulards, liant à la fois silhouettes, clins d'oeil ésotériques et géométrie post moderniste. Le résultat - des plus intéressants - donne furieusement envie de commencer dès à présent à les collectionner...


Personnellement j'ai un coup de pour le loup hurlant,
please : "Forget me Not", 
caroline 

mercredi 3 octobre 2012

Baum und Pferdgarten


 Rikke Baumgarten et Helle Hestehave
Depuis deux saisons la boutique paradigme vous propose une nouvelle marque coup de coeur :
Baum und Pferdgarten.
L'enseigne Baum und Pferdgarten, dont les deux designer - Rikke Baumgarten et Helle Hestehave,  ont ouvert leur première boutique  dans le centre-ville de Copenhague en février 2010.

Pour la collection Hiver 2012-2013, la maison puise dans les archives de la sous-culture "Mods" dont les prémices se situent vers la fin des années 50 pour gambader au début des années 60.

La collection se caractérise surtout par des éléments typiques utilisés par les "Mods" comme le manteau parka, la petite robe ajustée, la jupe plissée, le pantacourt, la découpe triangle, et bien sûr l'emblématique scooter Italien.

Néanmoins fidèle à l'ADN de la marque, la collection est riche en impressions. Des feuilles de palmiers sûr de la soie verte, des abstractions inspirées par des paysages brightonniens, des petits pois qui glissent du blanc au bleu. Mais aussi de la couleur ! De la citronnelle, du bleu nuit, du cognac, du bourgogne foncé et de turquoise mélangé aux gris nudes.




  


Moi, j'adopte volontier,
 caroline.

EROTOKRITOS : "La lutte de l’amour" & EROS BY



L'histoire de la marque EROTOKRITOS    

Erotokritos est une marque française née en 1994. Elle tient son nom de son créateur Erotokritos Antoniadis , d'origine chypriote. Erotokritos étudie à San Fransisco puis travaille en France pour des maisons prestigieuses comme Thierry Mugler et Martine Sitbon. 

Erotokritos Antoniadis

La marque de fabrique d'Erotokritos ? Le chic parisien boosté à la couleur et au soleil chypriote. En 1996, Erotokritos ouvre sa première boutique à Paris. En 2001, Erotokritos arrête les défilés et crée un atelier à Chypre où il confectionne ses lignes pour femmes et pour hommes. 
En 2007, Erotokritos crée la marque Eros dans le même esprit mais aux prix plus abordables. 


Erotokritos définit ainsi la fille qui porte ses collections: la femme portant mes vêtements est une femme qui cherche quelque chose d'unique, de différent. En effet, mes collections étant uniques, je propose quelque chose qui sort du moule, qui sort du commun. C'est aussi une femme sûre d'elle, qui ose porter des choses colorées, qui aime l'originalité et le sens du détail. En bref, c'est une femme qui s'affirme.



Et, Eros by s’inspire de la vie parisienne. Chaque silhouette a un nom évoquant une situation de tous les jours. Une robe en maille beige et noire ceinturée d'une simple bande de cuir nouée papillon s'appelle "je cherche à me garer rue Charlot". Une autre, jupe collège à carreaux, veste décolleté cannelle et chemise jaune en crêpe de soie s'appelle "petit déjeuner au flore".

Les must de la marque Erotokritos Les petites robes aux coupes travaillées, les laines, les couleurs flashy et les tops à noeuds. 


Mais il y a aussi l'Homme EROTOKRITOS, et chez Les modèles masculins les looks sont plus étudiés, plus complexes ils demandent une attention plus particulière, des pièces bien coupées, un poil décalé mais toujours chic. 





caroline

samedi 29 septembre 2012

CLOSED donne l'affiche aux blogueurs



CLARA CULLEN & PERNILLE TEISBAEK pour la Femme & KARTA HEALY & GABRIEL SCHAUF pour l'Homme, la nouvelle campagne CLOSED donne donc le ton avec des têtes de blogs en guise de nouvelles muses underground.

Mode, cinéma, politique, art contemporain, beauté, environnement, business... Rien n’échappe à ces néo experts "blogueurs" du net qui déboulonnent des dictatures, chamboulent les codes et s’imposent en gourous du style.

Au départ, le blog est la contraction de Web log, journal sur la toile en bon français. Des journaux plus ou moins intimes que les internautes peuvent mettre en ligne, et donc consultables par n’importe qui. Mais le terme journal intime n’est peut-être pas le plus approprié. Les blogs sont définitivement devenus un formidable moyen de partager ses idées et ses opinions. Un contrepoids aux médias traditionnels, qui proposent une vision alternative. Aujourd’hui, l’homme de la rue peut commenter l’actualité et donner une autre vision des événements. Certes, cela va de la simple brève de comptoir à l’analyse socio-économique pour experts avertis. Mais c’est précisément ce label "Mr tout le monde", peu suspect des "manipulations" ou des "déformations" qu’on reproche aux médias, qui leur donne leur valeur.

C'est sûrement pour ça que CLOSED a déniché des blogueurs perle pour représenter leur image.

Et, ça marche, CLOSED c'est Elle, Toi, Moi, Vous & Nous. 

CLOSED colle à la peau de tous, c'est une marque universelle et intelligente. 
Elle ne se cantonne pas à un seul style et elle convient à tous.



 
 
 

CLOSED c'est LE jeans, celui qu'on traine et qu'on aime pour une vie.
Caroline


vendredi 28 septembre 2012

HOMECORE : LES ANNEES X // 3eme HIVER



HOMECORE fondée par Alexandre Guarneri en 1992.
- retrouvez le premier article Paradigme en cliquant sur ce lien: HOMECORE - TROISIEME ETE




Au début, Homecore donnait dans la création de t-shirts, pulls ornés de graffitis et portés par NTM, je suis sûr que vous vous en souvenez. Depuis la marque a progressé et étoffé sa collection, se distançant du même coup du milieu du Hip-Hop.

Loin des t-shirts, Homecore présente une gamme complète, moderne, indispensable, composée de chinos colorés, pulls en laine vierge et parka typés “workwear”.




La nouvelle collection Homecore s’intitule LES ANNEES X // 3eme HIVER . elle propose une réadaptation de basique, avec un travail particulier sur les matières, petits détails et couleurs. 

 
J'aime le détail de la ceinture qui se transforme en simple cordelette, ou les étiquettes aux messages secrets, signature de la maison. 
Vous l’aurez compris, chez Paradigme nous adorons Homecore pour ces basiques parfaits mais aussi pour ses shootings décomplexés.
caroline

mercredi 26 septembre 2012

❍ WARMI Polyphonies FW13 ✵❍


Déjà sur plusieurs articles du blog Paradigme je présentais une de mes marques fétiche Warmi.


(Que vous pouvez lire ou relire en cliquant sur les liens ci-dessous :)





La nouvelle collection est à couper le souffle et accessoirement elle sert aussi à stoper nos prochains frissons.
Des collections toujours mises en scène et photographiés par la talentueuse Cécilia Jauniau .

 


Aussi, cette fois-ci, je me permets de retranscrire une interview de Sylvia Sanchez Toth la créatrice adepte du "slow fashion" :
Sylvia Toth par Cécilia Jauniau

Interview :
Bonjour Sylvia, tu es née en Colombie et tu as travaillé en tant que consultante chez Lacroix, ou encore Kenzo à Paris. Comment s'est construit ton parcours?

Je suis originaire de Bogotà en Colombie, je vis et travaille en France. C'est dans cette mixité entre tradition et modernité, entre culture ancienne et culture contemporaine que je trouve mon style.
Si je vis à Paris, je retourne régulièrement en Colombie. Je puise dans une culture populaire, fanfaronnante, haute en couleur et en folklore, en coutumes et en mythes, où l'on côtoie l'improbable, pour finalement créer un décor général dissonant et chaleureux.
Mais je n'en néglige pas moins les codes esthétiques et les courants de la mode tels qu'ils sont affichés dans la cité parisienne. Au contraire, je puise dans mes compétences acquises au sein de Martine Leherpeur Conseil, bureau de conseil en mode reconnu, où j'ai pu collaborer avec des marques prestigieuses telles que Kenzo, Christian Lacroix, Dior Parfums ou encore Nike, pour construire une marque très personnelle, comme une passerelle entre mes deux cultures.

Cela fait maintenant deux ans que tu as crée Warmi, d'où est venue cette idée?

D'une richesse digne d'El Dorado, la culture artisanale colombienne se perd de génération en génération. Les déplacements des indigènes et des paysans vers les grandes villes, la dévalorisation des métiers manuels auprès des jeunes et le manque de compétitivité des produits dans un marché très concurrentiel, sont les principales causes de la disparition progressive du savoir-faire artisanal.
C'est parce que je suis convaincue du potentiel créatif des artisans colombiens que j'ai voulu travailler avec eux et les aider à se développer. Au cours d'un voyage à Tausa, en plein cœur de la Cordillère des Andes, j'ai rencontré Luz Maria Rodriguez, artisane et professeur de tricot, celle qui deviendra la coordinatrice du groupe de femmes tisserandes impliquées dans la marque. C'est de cette rencontre exceptionnelle qu'est née Warmi, employée à profiter d'un savoir-faire traditionnel et à de créer de l'emploi pour ces femmes dont les familles ont fortement été touchées par la violence et la précarité.

Quelles ont été tes plus grandes difficultés ?

Je préfère parler de challenges que de difficultés. Mon plus grand challenge est lié au rythme de production. Dans un marché de la mode où tout doit aller très vite, je fais le pari de la lenteur… ou de redonner une valeur au vêtement par une production artisanale, soignée et réfléchie.
Aujourd'hui, Warmi ne cherche pas à produire selon un rythme excessif. Consciente des limites de production liées aux techniques artisanales (tout est entièrement conçu à la main), et aux logiques de surproduction et de surconsommation qu'imposent les mécanismes industriels, Warmi s'engage à ralentir son rythme de production entre les saisons en renouvelant sa gamme de manière plus minutieuse.
Le volume de productions est limité (50 pièces par modèle), chaque pièce est numérotée et signée par l'artisan qui la réalise. A l'époque du "fast fashion", je préfère le "slow fashion" !

Comment passe-t-on du design à la gestion d'entreprise ?

Je vois le design plus comme une logique que comme une pratique. Lorsque l'on conçoit un objet on doit penser à sa fonction (sensuelle ou pratique), à la personne qui va l'utiliser et au contexte dans lequel il va évoluer. On doit tenir compte des contraintes de fabrication, mais aussi de commercialisation et de communication. Enfin, il faut avoir une vision globale de l'impact d'une création tout le long de son cycle de vie.
Quant on est chef d'entreprise on doit avoir cette même vision, à une plus grande échelle.

Peux-tu nous décrire le cycle de vie d'un produit chez Warmi ?

1. Conception (à nos ateliers à Paris et/ou à Tausa avec les artisanes)
2. Réalisation de prototypes (Tausa)
3. Présentation aux acheteurs (Paris)
4. Production (Tausa)
5. Livraison en magasin
6. Achat par la cliente finale qui le porte et le garde très longtemps !

Aujourd'hui, quel est l'impact de Warmi sur la vie artisanale de Tausa en Colombie ?

La coopérative des artisanes permet aujourd'hui à une trentaine de femmes de compléter les revenus de leur foyer en préservant leur savoir-faire et en travaillant chez elles. Nous cherchons également à intégrer des femmes plus jeunes en les formant au métier de tisserande selon les mêmes techniques traditionnelles.
L'objectif à court terme est de permettre à la plupart de vivre intégralement de ce travail.

(Propos recueillis chez APCE) 

caroline

mardi 25 septembre 2012

Adorable ArDor - FLORIAN LADSTÄTTER // 12w


FLORIAN LADSAETTER conçoit des gammes de bijoux - oeuvres d'arts, aux ornements sculpturaux épiques.

« Je viens d’un milieu où les bijoux ont toujours été considérés comme des œuvres d’art que l’on expose dans des vitrines », dit Florian Ladstätter. Mais cela ne lui suffisait pas, à lui qui refuse de considérer ses travaux uniquement comme des objets isolés. « C’est bien plus passionnant dans un contexte précis, lorsque les bijoux sont portés par un être et qu’ils jouent avec le corps. » 

Florian Ladstätter peut d’ores et déjà tabler sur une reconnaissance internationale, puisque Kate Moss arbore ses créations. Avec la série « Adorable ArDor  », Ladstätter réinterprète le patrimoine culturel de Vienne. Mais sa démarche dépasse la simple représentation : c’est l’esthétique et l’atmosphère d’édifices comme le château de Schönbrunn ou la Sécession qu’il entend capter et rendre par ses bijoux.

J'avais déjà parlé de Florian lors d'un précédent article que vous pouvez retrouver en cliquant ici:






Ses pièces rassemblent plusieurs concepts avec une réelle richesse dans ses références, mais aussi des théories, des contextes et on peut seulement s'extasier devant de telles inspirations.

Caroline