vendredi 29 avril 2011

Ikou Tschüss SS11 | Love

Le synopsis de cette collection printemps-été en dit long : "Nous nous sommes inspirés du "Chill-out" de la paix et l'amour et des sons rytmés des années 80”. Une silhouette légèrement borderline qui donne envie de lâcher prise. Des imprimés maxis sur des tee-shirts courts et oversize – comme ceux des souvenirs d'école qu’on a justement envie de voir revenir cet été – mixés avec des gros châles en soie. Une collection amusante et spontanée qui vient trancher avec la mode ‘conventionnelle’ et les silhouettes uniformes. 



Ikou Tschüss, c’est aussi l’histoire d’une amitié et d’un goût commun pour le travail artisanal. Les 2 créatrices Guya Marini et Carmen D’Apollonio se lancèrent en 2006 dans une ligne de tricots et de crochet fabriquée exclusivement à la main. Dans les créations de Guya et Carmen, le process de création et aussi important que le résultat et les 2 acolytes mettent un point d’honneur à focuser sur le savoir-faire artisanal. En plus, ce sont des grand-mères tricoteuses qui produisent les modèles – à la main évidemment – ce qui leur donne une véritable touche affective.
















Une collection haute en couleurs conçue pour être portée sur le sable au couché du soleil, avec une petite brise, et une douce extase d'été.
Photographed and art direction by Urs Fischer
c.v.

jeudi 21 avril 2011

RoyalBLUSH Accessories with a conscience


Inspiré par les Alpes Suisses, les accessoires RoyalBLUSH réveillent les méninges!
Les accessoires en cuir de Jana Keller, la créatrice, sont des objets séduisants par leur sobriété mêlée à leur créativité. La marque privilégie les petites entreprises en travaillant avec des fournisseurs et des fabricants locaux. 
Elle travaille avec du cuir organique, un rêve! Il est tanné par un procédé traditionnel, et non chimiquement, qui, en plus d’être indiqué pour notre environnement et notre peau, sent bon. L’objet gagne en beauté avec le temps, jusqu’à ce que le processus de patinage soit parachevé. il faut le faire vivre, au soleil, sous la pluie, afin d'en modifier les nuances de façon irrégulière, le temps de créer une protection naturelle, la "patine" qui donne au cuir une teinte plus personelle. Cette particularité fait de chaque bracelet une pièce unique.
c.v.

Jana Keller
RoyalBLUSH par Jana Keller:

Qui est-ce qui porte Royal Blush ?
"Un public conscient des problèmes environnementaux, mais qui n’est pas pour autant prêt à renoncer au design."

Qu’est-ce qui t’inspire ?
"L’univers des montagnes suisses vers 1900, et les sports de grimpe."

Quelles valeurs devrait véhiculer la mode ?
"Qu’elle peut être belle et durable à la fois."





mercredi 20 avril 2011

FLORIAN LADSTÄTTER // 11s

Horn of Plenty: Florian, Printemps / Eté 2011


Florian Ladstätter a étudié parrallélement la métallurgie et la philosophie à Vienne, le designer allemand a su réunir ses différantes activités dans le design - et c'est envoûtant.

Du simple collier de perles aux pièces les plus sculpturales moulées sous vide, les collections de bijoux " FLORIAN" allient humour, phylosophie et éroticisme. Avec son approche intelligemment nuancée il  collabore avec des designers tel que le cérébral Hussein Chalayan et la marque Comme des Garçon.
 bracelet polished cow horn




                                                    

"L'expérience esthétique est un processus spontané et je veux que mon travail serve de carburant aux propres fantasmes de l'acquéreur plutôt que d'imposer mes idées"
Florian Ladstätter 




Florian & Thomas(c) Michaela Bruckberger
C.V.

vendredi 15 avril 2011

Franco Ferrari & Forget me not

Depuis plus d'une vingtaine d'années le but de Franco Ferrari est de combiner la créativité du produit et un travail exceptionnel avec des imprimés originaux et uniques, avec des étoffes d'une incroyable qualité. 

Plutôt que de suivre les tendances de la mode, les productions de Franco Ferrari reflètent l'esprit créatif de ses jeunes designers mélangé au savoir-faire traditionnel de la maison italienne.
Leurs approche non conventionnelle et intransigeante connaît de plus en plus de succès à travers le monde.




Franco Ferrari travaille aussi en collaboration avec de jeunes artistes comme pour la collection "Forget me not":

Forget me not by Coco / Franco Ferrari

Maintenant, comment porter :

Au cou
Classique, basique… oui, mais c’est bien l’utilité première du foulard, de nous protéger d’éventuels refroidissements. Enroulez-le simplement autour de votre cou, en laissant virevolter chacune des extrémités sur vos épaules. Veillez à ne pas choisir un imprimé et des couleurs trop classiques si vous optez pour un foulard en soie.

A la taille
Avec le retour des beaux jours, cet été  détourner son foulard pour s’en servir en guise de ceinture. Idéal pour ajuster une tunique ample ou une petite veste.


Dans les cheveux
Pour maîtriser une longue crinière ondulée, portez-le tel un serre-tête, pour protéger votre brushing des intempéries, nouez-le sur votre tête à la Jackie Kennedy et pour vous donner un côté rock star, plaquez-le sur votre chevelure et optez pour des yeux smoky.
c.v.

mercredi 13 avril 2011

PARADORIGAMI

Paradigme s'est parré de nouvelles vitrines!




Nous avons plié "Oru", du papier "Kami", nous avons joué à l'Origami.



Histoire de l'Origami:
L'histoire de l'Origami a débuté en Chine, avec l'invention du Papier par un prêtre bouddhiste. C'était en l'an 538. Le secret du papier s'est par la suite, étendu au VIIIe siècle, et n'est arrivé en Europe, qu'au XIIIe siècle. A l'origine, le papier, qui a ce moment-là était un matériau précieux, a commencé à être plié lors de cérémonies, uniquement par des spécialistes. En Europe, on avait déjà commencé à plier avant l'arrivée du papier, seulement, on pliait le tissu ! Mais ce n'est qu'au XVIIIe siècle, que l'Origami s'est développé en Europe, grâce au pédagogue allemand Friedrich Fröbel. L'origami était alors une activité enrichissante, qui permettait le développement de la créativité et la compréhension du matériau, la rigueur et la précision du geste.













Des cocottes, des grues, des bateaux.
Le jeu de la cocotte en papier est aussi un origami qui permet de jouer le diseur de bonne aventure!




Une légende dit même : "Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé."

Lancez-vous!

c.v.


mardi 12 avril 2011

Paradigme au cinéma : "PINA" le film que Wim Wenders consacre à Pina Bausch


PINA est un film pour Pina Bausch de Wim Wenders. C'est un film dansé en 3D, porté par l'Ensemble du Tanztheater Wuppertal et l'art singulier de sa chorégraphe disparue à l'été 2009. Ses images nous convient à un voyage au coeur d'une nouvelle dimension, un endroit dont Pina Bausch a puisé sa force créatrice.

Un rêve qui devait en rester un pour de nombreuses années. Jusqu'à ce que la technologie 3D se développe avec le cinéma numérique et que le réalisateur Wim Wenders la comprenne : Enfin le rêve pourra devenir réalité - il est désormais possible de transposer à l'écran le mouvement dans sa dimension spatiale, d'en faire une expérience palpable pour le spectateur.


Ainsi réalise-t-il le film « Pina » qui ouvre une nouvelle ère dans le domaine du cinéma 3D. Une oeuvre sur le travail extraordinaire de Pina Bausch, acclamée par le public du monde entier. Elle a révolutionné l'art de la danse, créant des chorégraphies d'un genre nouveau, habitées d'une poésie intérieure et d'une puissance irrésistible.

Wim Wenders recueille les témoignages de danseuses et de danseurs racontant leurs expériences avec Pina Bausch, décédée en 2009, avec leur propre langage : la danse. « Pina » nous emmène au milieu de l'action, sur la scène, dans les labyrinthes urbains, dans les paysages reculés. Un film déployant une magnifique photographie qui captive et émerveille, un voyage de découvertes dans un univers sensuel et visuel puissant, ouvrant une nouvelle dimension.
L'ensemble est lumineux, aérien. On y retrouve le climat des spectacles qui ont jalonné des vies de spectateurs si on aime. On découvre un univers très accessible si l'on est béotien.

« Pina », le film que Wim Wenders consacre à Pina Bausch, est en salles à Genève depuis le mercredi 6 avril.


Pina Bausch & Wim Wenders
c.v.

mardi 5 avril 2011

Yuketen chaussures-Hommes - Spring/Summer 2011

Yuketen propose une collection de chaussures synonyme de qualité, de fonctionnalité et de confort, sans laisser de côté le style. Fondée par Yuki Matsuda, véritable passionné de vêtements, d'accessoires et de processus de fabrication, la marque tire sa force dans l'amour du savoir-faire et la recherche des meilleurs artisans. 



Ça fait quelques mois le nom Yuketen résonne de plus en plus sur internet. Il faut dire que la marque aura mis du temps pour sortir de son cercle de connaisseurs initiés: elle existe depuis maintenant plus de 20 ans et il aura fallu attendre le premier numéro d’ INVENTORY pour queYuki Matsuda (son fondateur) face la couverture d’un magazine occidental. Il est vrai que la distribution de la marque est assez peu développée dans nos contrées, sa base de clientèle étant composée de japonnais fanatiques de manufacture américaine.





C’est d’ailleurs dans la manufacture que se situe la véritable force de Yuketen. Yuki Matsuda, véritable passionné du monde du vêtement, de l’accessoire et des secrets de leurs fabrications, ne se préoccupe pas que d’imaginer les modèles de sa collection: il est également sans cesse à la recherche des meilleurs artisans, s’assurant ainsi de la qualité de sa production et de l’âme de ses produits.

Le plus impressionnant en fin de compte est que la marque est uniquement dirigée par Yuki Matsuda et Ryan Keenan (qui s’occupe justement de la distribution et des contacts avec la presse). Il s’agit donc bien d’une petite marque dont il faudra surveiller l’évolution, sachant qu’elle ne devrait pas cesser de grandir. Elle développe d’ailleurs déjà une ligne de sac, également manufacturée artisanalement…


Yuki Matsuda et Ryan Keenan
C.V